Les instants beaux.
Des âmes, des visages, des peaux, des fragments de vie,
des amoureux,
des vibrations et leurs coulisses,
l’envers du décor,
des morceaux d’monde, des ptits bouts d’trucs, de l’appétit,
et au milieu
ces silhouettes qui saisissent
la lumière par corps.
Des hommes, des femmes, des enfants,
des travailleurs, des fainéants,
des soucieux, des insouciants, des renfrognés, des optimistes,
des farfelus, récalcitrants, des motivés, des fatalistes,
des généreux, des narcissiques,
des consciencieux et leurs mimiques,
des effrontés et des timides,
des farfadets, des splendides,
des soleils et des sourires, des ras-le-bol et des soupirs,
tous je les saisis,
les photographie.
Mais moi, je l’attrape!
De 2012 à aujourd’hui, certains de mes projets sont passés entre les doigts du noir et blanc, d’autres dans le bain de la couleur.
Souvent aux frontières entre portrait et témoignage,
proposant toujours un regard,
parfois un positionnement,
ils sont invariablement nés d’un battement de cœur
Clique ici pour faire un tour dans Mes Projets Photographiques
« Derrière la saleté s’étalant devant nous, derrière les yeux plissés et les visages mous,
au-delà de ces mains, ouvertes ou fermées, qui se tendent en vain ou qui sont poing levé,
plus loin que les frontières qui sont de barbelés,
plus loin que la misère,
Il nous faut regarder
Il nous faut regarder ce qu’il y a de beau,
Le ciel gris ou bleuté, les filles au bord de l’eau,
l’ami qu’on sait fidèle,
le soleil de demain, le vol d’une hirondelle,
le bateau qui revient
Par-delà le concert des sanglots et des pleurs, et des cris de colère des hommes qui ont peur,
par-delà le vacarme des rues et des chantiers, des sirènes d’alarme, des jurons de charretier,
Plus fort que les enfants qui racontent les guerres, et plus fort que les grands qui nous les ont fait faire,
Il nous faut écouter l’oiseau au fond des bois, le murmure de l’été,
le sang qui monte en soi,
les berceuses des mères, les prières des enfants,
Et le bruit de la terre
qui s’endort doucement. »
Il paraît que c’est intéressant de savoir pourquoi on fait les choses. Alors j’ai essayé d’expliquer…
Lire les bidules que j’ai écrits à propos de moi-même
Ce n’est pas la même discipline mais, parfois, il m’arrive de filmer
Alors si tu t’ennuies, tu peux cliquer ici et voir ce que ça donne
« La photo c’est la chasse,
c’est l’instinct de chasse sans l’envie de tuer.
C’est la chasse des anges…
On traque, on vise, on tire et – Clac ! –
Au lieu d’un mort, on fait un éternel. »
Et si tu veux m’écrire…
Tu peux le faire par ici
« Combien de temps, combien de temps encore? Des années, des jours, des heures, Combien? Quand j’y pense, mon cœur bat si fort… Mon pays c’est la Vie. Combien de temps encore, combien? Je l’aime tant, le temps qui reste. Je veux rire, courir, pleurer,parler, Et voir, et croire, et boire, danser, Crier, manger, nager, bondir, désobéir, Je n’ai pas fini, je n’ai pas fini! Voler, chanter, partir, repartir, Souffrir, aimer, Je l’aime tant le temps qui reste! Je ne sais plus où je suis né, ni quand, Je sais qu’il n’y a pas longtemps que mon pays c’est la Vie. Je sais aussi que mon père disait: « Le temps c’est comme ton pain, gardes-en pour demain… » J’ai encore du pain Encore du temps, mais combien? Je veux jouer encore, Je veux rire des montagnes de rires! Je veux pleurer des torrents de larmes, Je veux boire des bateaux entiers de vin de Bordeaux et d’Italie, Et danser, crier, voler, nager dans tous les océans J’ai pas fini, j’ai pas fini! Je veux chanter, Je veux parler jusqu’à la fin de ma voix, Je l’aime tant le temps qui reste… Combien de temps, Combien de temps encore? Des années, des jours, des heures, Combien? Je veux des histoires, des voyages! J’ai tant de gens à voir, tant d’images, Des enfants, des femmes, des grands hommes, des petits hommes, des marrants, des tristes, des très intelligents et des cons. C’est drôle, les cons, ça repose. C’est comme le feuillage au milieu des roses. Combien de temps, combien de temps encore? Des années, des jours, des heures, Combien? Je m’en fous mon Amour, Quand l’orchestre s’arrêtera, je danserai encore! Quand les avions ne voleront plus, je volerai tout seul! Quand le temps s’arrêtera… Je t’aimerai encore. Je ne sais pas où, je ne sais pas comment… Mais, je t’aimerai encore.
D’accord? »